#1 Chinook: l’effroyable découverte – vivez la journée minute par minute

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Chinook, le malamute, a survécu à un infarctus de la moelle épinière! C’est une incroyable histoire qu’a vécu PX Musher et qui va nous raconter dans une série d’articles sur les prochains jours à partir de maintenant.

Minute par minute, on va vous faire vivre l’effroyable découverte qu’a fait PX Musher en apprenant que son chien venait de faire un infarctus de la moelle épinière. Je vous rassure tout de suite, Chinook a survécu.

Tout commence un mercredi 6 janvier, en fin de journée…

Mercredi 6 janvier

17h30 :

Je rentre les chiens après qu’ils aient passé une bonne partie de l’après-midi à jouer dans le jardin et les mets dans leurs boxes respectifs. Cela leur permet de se calmer avant la distribution des croquettes et ainsi réduire les risques de torsion de l’estomac.

18h :

Distribution des gamelles, les loups sont en pleine forme et affamés, ils me le disent avec force.

18h10 :

Je vais récupérer les gamelles vides et bien nettoyées, prête à être rangées tellement elles sont « propres »

(Tiens c’est bizarre Chinook a une drôle de position, on dirait qu’il a la patte arrière gauche ankylosée.)

Je le sors de son box, sa patte est inerte.

– Aller mon loup, va faire un tour dans le jardin .

Il sort et toujours pas la moindre réaction de sa patte…

18h12 :

Je fonce sur le téléphone et essaie d’appeler notre vétérinaire habituel, malheureusement il ferme à 18h et je n’ai pas de réponse.

18h13 :

Je compose le numéro du vétérinaire de garde en espérant qu’il ne soit pas trop loin de la maison. Malheureusement ce n’est pas le cas mais il m’attend à son cabinet. J’ai une demi-heure de route pour y aller.

18h15 :

Je téléphone à mon épouse qui est en route pour rentrer du travail afin de la prévenir.

18h16 :

Je fonce au camion afin de retirer la séparation de la double caisse à l’arrière afin que Chinook ait plus de place et soit plus confortable pour le transport.

18h17 :

Je récupère Chinook dans le jardin. Bien que sa patte ne bouge toujours pas le loulou est tranquillement en train de se rouler dans la neige fraiche qui est tombée dans l’après-midi, joyeux. Je le charge dans le T5 et nous voilà partis.

18h20 :

Chinook commence à gémir doucement, je m’arrête pour voir ce qu’il a et pour le rassurer )il ne pleure jamais en voiture, ce n’est pas normal…)

18h25 :

C’est toujours lorsque l’on est pressé que les autres conducteurs n’avancent pas !!! (les idées les plus noires tournent en boucle dans ma tête, j’aimerais être déjà arrivé chez le vétérinaire et savoir ce qu’il se passe… mais surtout, surtout que ce n’est pas grave… Pas Chinook !!!)

18h55 :

J’arrête enfin le camion devant chez le véto, je fonce sortir Chinook de la caisse.

-Mais qu’est-ce qu’il t’arrive Gros, tu ne tiens plus debout ?

Durant le trajet sa deuxième patte s’est elle aussi paralysée ainsi que sa queue !

Je prends alors une laisse afin de lui passer sous le ventre et le soutenir le temps de rentrer dans le cabinet, Chinook pèse 54 kilos et n’est pas vraiment facile à porter surtout que ne sachant pas ce qu’il a je ne voudrais pas aggraver la situation.

19h00 :

Je suis accueilli par l’assistante qui me demande de remplir les formulaires avant toute chose.

-Occupez vous de mon chien la paperasse est moins urgente !

Elle me répond que c’est la procédure et que la vétérinaire va s’occuper de Chinook. A ce moment là je pourrais la mordre !

Je rempli donc les papiers en 4ème vitesse…

La vétérinaire arrive et commence à ausculter Chinook qui est allongé sur le sol et qui se demande ce qu’il se passe. Les contrôles durent une bonne demi-heure.

Au terme de l’auscultation, la vétérinaire me dit qu’elle ne voit rien de particulier (hormis la paralysie évidemment), qu’elle ne sait pas ce qu’il se passe et que comme elle n’est pas équipée pour des contrôles neurologiques plus poussé elle me conseille de me rendre au Tierspital à Berne.

Avec mon accord elle téléphone donc au Tierspital afin de prendre rendez-vous dans la soirée et mobiliser un neurologue.

19h50 :

Après avoir payé la consultation (on doit payer comptant les consultations d’urgence pour les vétos de garde), je remets Chinook dans sa caisse et repars pour Berne.

J’ai l’impression que la route n’en fini pas et j’ai toujours les idées les plus noires qui tournent en boucle dans ma tête… Je suis sûr qu’ils ont rallongé la route, ce n’est pas possible autrement !!!

-Tiens bon Chinook ! Tiens bon !!!

21h00 :

Je suis enfin arrivé au Tierspital!

Je rentre dans le hall et demande un brancard, 30 seconde après je sors Chinook du camion et il est de suite emmené par le personnel soignant.

Je dois maintenant remplir les papiers (ce fût rapide car j’ai déjà été client pour une de mes chiennes qui a eu une double fracture tibia-péroné l’année dernière et je suis toujours dans leurs fichiers).

21h05

Je rencontre une assistante du neurologue qui me pose des questions sur le déroulement de l’accident afin d’orienter les recherches et la compréhension des circonstances dans lesquelles celui-ci a eu lieu.

21h07 :

L’assistante revient me voir et m’annonce que le neurologue va faire passer des radios à Chinook et me demande si je peux attendre un peu pour en connaitre le résultat.

21h30 :

Le neurologue vient me trouver pour me dire ce qu’ils ont trouvé.

Après examen des radios, il pense avoir décelé une toute petite hernie discale mais pense qu’elle ne peut être la cause de la paralysie. Il me propose donc de faire passer une IRM à Chinook. Il a besoin de mon accord car l’IRM coûte presque 800 chf. Accord qu’il a bien entendu sans que j’ai besoin de réfléchir.

Il me dit qu’il va faire cela tout de suite et qu’il m’appellera pour me tenir au courant. Il me conseille de rentrer chez moi car l’examen va durer assez longtemps.

21h45 :

Départ de Berne direction la maison…

La route est encore plus longue qu’à l’aller…

22h45 :

Alors que je suis à quelques kilomètres de la maison, mon portable sonne… le Tierspital…

Le neurologue m’annonce alors que Chinook a fait un infarctus de la moelle épinière.

Gros coup de mou !!! Je ne savais même pas que cela existait.

Nous convenons alors d’un rendez-vous téléphonique le lendemain afin qu’il puisse m’expliquer dans les détails les tenants et les aboutissants de cet état de faits.

Bien évidemment je tenais informé mon épouse Marie-Hélène au fur et à mesure que j’en apprenais un peu plus. Elle était à la maison à s’occuper de nos 7 autres loulous et était morte d’inquiétude.

Pour savoir ce que devient Chinook, clique ici !

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